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Extraits : Pensées sur les plus importantes vérités de la religion, et sur les principaux devoirs du Christianisme
De Mr Humbert, prêtre-missionnaire – 1850

CHAPITRE CXXXII

De la miséricorde de Dieu envers le pécheur

Dieu hait tellement le péché, qu’on ne comprend pas comment il laisse vivre le pécheur. Il ne pourrait pas le souffrir un moment, s’il n’était pas tout-puissant : Misereris omnium, quia omnia potes.

I. Quelque indigne néanmoins que soit le pécheur, Dieu l’aime, et l’aime sincèrement ; il le regarde toujours comme sa créature et son enfant. Point de père au Monde n’a pour son enfant une tendresse qui égale celle que Dieu a pour le pécheur, dit Tertullien : Tam pater memo quàm Deus. Une mère n’aura jamais tant d’empressement pour retirer son fils d’un abîme, que Dieu en a pour tirer le pécheur de son état malheureux.

Tantôt il lui dit au fond du cœur : Pourquoi me persécutes-tu ? Quid me persequeris ? C’est Jésus ton Sauveur que tu poursuis : Ego sum Jesus quem tu persequeris. Tantôt il lui dit : Ah ! mon fils, que t’ai-je fait pour me traiter ainsi : Quid tibi feci ? Qu’ai-je pu faire pour toi que je n’aie pas fait : Quid potui facere, et non feci ? Pourquoi as-tu si peu de retour pour un Dieu qui t’aime ?

II. Si le pécheur continue dans ses désordres, Jésus-Christ en verse des larmes. Le Sauveur, en voyant la ville de Jérusalem, dit l’Évangile, pleura sur elle : Videns civitatem, flecit super illam. Pour rappeler ce pécheur et lui faire ouvrir les yeux sur son état déplorable, Dieu emploie les adversités, afin que la rigueur fléchisse un cœur que sa bonté n’avait pu amollir.
Si le pécheur résiste, et s’il faut le perdre, il semble que Dieu ne puisse s’y résoudre ; il est comme assis à la porte de son cœur ; il l’attend, il prend patience, il le presse : Mon fils donne-moi ton cœur, Præbe, fili mi, cor tuum mihi. (Prov. 23.) Veux-tu me le refuser et toujours m’offenser ?

Les impies, voyant cette patience d’un Dieu, prendront occasion de dire qu’il ne voit pas les péchés des hommes, ou qu’il ne se soucie pas de les punir. N’importe, il aime mieux, dit Tertullien, en différant le châtiment, leur donner des occasions de douter de sa divinité, que de douter de sa clémence : Maluit de sud dicinitate quàm de suà clementia dubitari.

III. Si le pécheur enfin revient à Dieu, l’eût-il outragé mille fois; s’il se repent, s’il se corrige, avec quelle tendresse n’en est il pas reçu ! Quelle joie, quelle allégresse dans le ciel ! Les anges, dit Jésus-Christ, sont plus réjouis de la conversion d’un seul pécheur, que de la persévérance de quatre-vingt-dix-neuf Justes. Ô bonté ! ô miséricorde de mon Dieu ! malheur à celui qui se défie de vous !

RÉSOLUTIONS

  1. Mes péchés sont grands ; ils sont multipliés presqu’à l’infini ; mais la miséricorde divine et les mérites de Jésus-Christ sont plus grands encore : je ne me désespérerai donc pas.
  2. Mais je ferai désormais tous mes efforts, avec la grâce de Dieu, pour rejouir le ciel à la vue de ma sincère conversion.
Mon Dieu, ayez pitié de ce grand pécheur, qui veut enfin se convertir et vous aimer.

⚠️ La Dévotion à la miséricorde divine de « sœur » Faustine est une tromperie et est à fuir.

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Allez apprendre ce que signifie: Je désire la bonté, et non les sacrifices. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs, à changer d’attitude.
Matthieu 9:13
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