Amour que nous devons avoir pour Notre-Seigneur.
Notre-Seigneur déclare qu’il reconnait ceux qui l’aiment à la façon dont ils savent ses commandements et les gardent. Il ajoute que celui qui l’aime sera aimé de son Pêre.
Ier POINT
A. Nous voici au dernier jour de la neuvaine que nous avons faite pour demander au Saint-Esprit de descendre en nous. Nous ne la pouvons mieux terminer qu’en lisant avec attention la partie de l’Évangile de saint Jean que l’Eglise nous met en ce jour sous les veux. C’est Notre-Seigneur Jésus-Christ qui continue son exhortation à ses disciples : « Si vous m’aimez, dit-il, gardez mes commandements, et je prierai mon Père, et il vous donnera un autre Consolateur pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que tout le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et qu’il ne le connaît point. Mais pour vous, vous le connaîtrez, parce qu’il demeurera en vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins, je viendrai à vous. Il reste encore un peu de temps, après quoi le monde ne me verra plus, mais vous autres vous me verrez, parce que je serai vivant et que vous le serez aussi. Alors vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi et que je suis en vous. Celui qui sait mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime, Or, celui qui m’aime sera aimé de mon Père et je l’aimerai, et je me ferai connaitre à lui. »
B. Notre-Seigneur, en s’exprimant en ces termes, console ses disciples et leur promet qu’il ne les laissera pas orphelins, le Saint-Esprit viendra en eux et les soutiendra. En méditant ces jours derniers sur les dons, nous avons vu combien merveilleuse est l’œuvre de l’Esprit-Saint. Remarquons aujourd’hui que le Christ ne promet le nouveau Consolateur qu’à ceux qui l’aiment et le lui prouvent.…
IIème POINT
A. Notre-Seigneur, sans plus tarder, indique à quoi il reconnaît ceux qui l’aiment. Ils connaissent ses commandements et les gardent. Tous, certainement, nous l’aimons de tout notre cœur, mais l’aimons-nous comme il veut être aimé ? C’est à nous de répondre. Connaissons-nous ses commandements ? Les gardons-nous ?
B. Hélas ! il en est, certainement que nous oublions ; pour les uns, c’est la charité ; pour d’autres, l’humilité ; pour d’autres encore, la prière. Le Saint-Esprit, en venant en nous, comblera toutes ces lacunes ; il nous apprendra à aimer Dieu comme il convient que nous l’aimions, et les dernières promesses de Jésus se réaliseront pour nous. Nous serons aimé de Dieu ; le Seigneur se fera connaître à nous par une plus grande abondance de bénédictions.
Résolution
Faire un acte d’amour de Dieu
Méditations par le Père Roger Des Fourniels, d’après Saint Thomas D’Aquin et Saint Augustin – 28 Octobre 1913
Pensées choisies du saint Curé d’Ars (Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859))
Faisons appel à l'Esprit Saint
Ceux qui sont conduits par le Saint-Esprit ont des idées justes. Voilà pourquoi il y a tant d'ignorants qui en savent plus long que les savants.
Quand on est conduit par un Dieu de force et de lumière, on ne peut se tromper. L'Esprit Saint est une Lumière et une Force. C'est Lui qui nous fait distinguer le vrai du faux et le bien du mal.
Le Bon Dieu, en nous envoyant le Saint-Esprit, a fait à notre égard comme un grand roi, qui chargerait son ministre de conduire un de ses sujets, disant : « Vous accompagnerez cet homme partout, et vous me le ramènerez sain et sauf. »
Que c'est beau d'être accompagné par le Saint-Esprit ! C'est un bon guide Celui-là.
L'Esprit Saint nous conduit comme une mère conduit son enfant de deux ans par la main, comme une personne qui y voit conduit un aveugle. Il faudrait dire chaque matin : « Mon Dieu, envoyez-moi votre Esprit Saint qui me fera connaître ce que je suis et ce que Vous êtes... »
Une âme qui possède le Saint-Esprit goûte une exquise saveur dans la prière : elle ne perd jamais la sainte Présence de Dieu.
Quant à moi, je prierai le Père et il vous donnera un autre défenseur afin qu’il reste éternellement avec vous.
