Luc était originaire d’Antioche. Doué d’un caractère énergique et d’une intelligence élevée, il se livra de bonne heure à l’étude et devint fort habile dans les belles-lettres, dans la science de la médecine et dans l’art de la peinture.

Le bruit se répandait partout qu’un homme extraordinaire parcourait la Judée, prêchant une doctrine nouvelle qu’il confirmait par des miracles. Luc voulut le voir : il devint un de ses disciples et le suivit pas à pas dans ses courses apostoliques.

Lorsque Saint Paul eut été terrassé sur le chemin de Damas, Luc le choisit pour son maître et se joignit à lui pour l’aider dans ses grands travaux et partager les fatigues, les souffrances, les persécutions de son apostolat. Aussi, lorsque le Docteur des gentils, enchaîné par les satellites de césar, écrivait aux fidèles, il pouvait dire à la louange de son disciple : « Luc est resté seul avec moi

Inspiré d’en haut, Luc écrivit vers l’an 53 son Évangile, qui fut bientôt répandu dans toute l’Église. Dix ans plus tard, sa plume traça dans les Actes des apôtres l’histoire du merveilleux établissement de la religion chrétienne. Il y raconte l’accomplissement des prédictions du Fils de Dieu, la descente du Saint-Esprit, le changement prodigieux qu’il opéra dans l’esprit et le cœur des apôtres, l’admirable vie des premiers fidèles et le miracle de la conversion des païens.

Il existe plusieurs portraits de Marie dus au pinceau de Saint Luc. La tradition nous apprend que, dans le but de conserver à la postérité l’image fidèle de la Mère de Dieu, il s’en vint la supplier de lui laisser faire son portrait. La Vierge y consentit, et le saint évangéliste peignit cette gracieuse image que nous vénérons encore aujourd’hui sous le nom de Vierge de saint Luc.

Après la mort de son maître décapité à Rome, Luc, animé de son esprit et de son zèle, annonça Jésus en Italie, dans les Gaules, la Dalmatie, la Macédoine, et probablement encore dans l’Égypte et la Libye, faisant partout de glorieuses conquêtes à la foi. Saint Jérôme dit qu’il mourut âgé de quatre-vingt-quatre ans, et Saint Grégoire de Nazianze ajoute qu’il couronna sa vie par le martyre, pendu à un olivier par les idolâtres d’Achaïe.

Réflexion pratique

Comme Luc, consacrons à la gloire de Dieu, au bien, à la piété les talents que nous avons reçus du ciel : Dieu ne nous permet ni de les faire valoir contre lui, ni de les enfouir.

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