Extraits : Pensées sur les plus importantes vérités de la religion, et sur les principaux devoirs du Christianisme
De Mr Humbert, prêtre-missionnaire – 1850
CHAPITRE CXLV
De la dévotion à Saint Joseph
Le Saint-Esprit fait en deux mots le sublime éloge de Saint Joseph, lorsqu’il l’appelle l’époux de Marie, et le père de Jésus-Christ : car que peut-on dire de plus grand en son honneur ? Quoiqu’il ne fût pas le vrai père de Jésus-Christ, il a rempli dans toute leur étendue les devoirs que lui imposaient des noms si glorieux. Il était juste, dit le texte sacré. Quel est donc son pouvoir, son crédit auprès de Jésus-Christ ?
Ce divin Sauveur refusera-t-il quelque chose à un saint qui a soigné son enfance, pourvu aux besoins multipliés auxquels l’avait assujetti son ineffable amour pour les hommes ? à un saint qui l’a porté en Egypte, pour le dérober à la fureur d’Hérode ; qui l’a aimé avec la tendresse du meilleur des pères ; à un saint qu’il a honoré lui-même, en lui obéissant pendant les trente années qui précédèrent ses courses évangéliques ?
Que notre dévotion à la Sainte Vierge soit donc accompagnée d’une grande confiance en son auguste Époux. Recourons à lui dans toutes nos nécessités, et soyons persuadés que son amour pour nous égale son pouvoir ; nous éprouverons bientôt les heureux effets de sa protection, si, en la lui demandant, nous avons soin de l’imiter. En disant qu’il était juste, l’Évangile nous donne l’idée de son éminente sainteté : car pour être juste aux yeux de Dieu, il faut posséder toutes les vertus. Celles qui le distinguent surtout sont :
- l’humilité ; il était élevé au plus haut degré d’honneur, et il ne s’en glorifia jamais,
- la chasteté qu’il conserva toujours dans tout son éclat,
- la soumission aux ordres adorables de la divine Providence, soit dans la décadence de sa famille, soit dans la persécution d’Hérode, soit enfin dans les divers événements qui mirent à l’épreuve la foi de ce grand Saint.
Il fit effectivement paraître plus de foi et d’obéissance qu’Abraham, plus de patience dans les travaux que Job, plus de chasteté que le patriarche Joseph, plus de familiarité avec Dieu que Moïse, plus de charité pour son peuple que Samuel, plus d’humilité et de douceur que David. Prions-le donc de nous servir d’avocat auprès de son épouse et de Notre Seigneur Jésus-Christ, de nous obtenir la grâce de marcher sur ses traces, d’être comme lui soumis et obéissant aux ordres de Dieu, et d’avoir pour notre prochain le même amour qu’il a eu pour Marie, et que Marie a eu pour lui.
Le Seigneur l’a établi le maître de sa maison et l'intendant de tous ses biens. (Ps. 184. 20.)
⚠️ La Dévotion à la miséricorde divine de « sœur » Faustine est une tromperie et est à fuir.
Comme il y pensait, un ange du Seigneur lui apparut dans un rêve et dit: «Joseph, descendant de David, n’aie pas peur de prendre Marie pour femme, car l’enfant qu’elle porte vient du Saint-Esprit.»