Promotion Noël !

du 13 au 31 Décembre 2024 inclus ! 

Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et qui êtes chargés, et je vous soulagerai. Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur.
Matth. XI. 28-29

Ier POINT

A. L’Eglise fête aujourd’hui le Sacré-Cœur de Jésus, et, dans les prières liturgiques, parle exclusivement de la bonté de ce cœur, de sa douceur, de ses souffrances, de son amour pour les hommes ; enfin, dans l’Évangile du jour, elle nous rappelle qu’après la mort du Sauveur, alors qu’il était encore sur la croix, des soldats vinrent et percèrent son côté d’un coup de lance. De tout ce qui a trait à ce cœur divin, nous retiendrons surtout ce que Notre-Seigneur a dit lui-même, et, empruntant le texte sacré à saint Matthieu, nous méditerons ce matin sur le Cœur de Jésus, asile des affligés et modèle de douceur et d’humilité.

B. Nous devons savoir par expérience que dans la tristesse, dans la douleur et l’adversité, c’est près de Jésus que nous retrouvons le calme et la paix. Il est le souverain Consolateur, l’Ami fidèle, la Main délicate qui arrache doucement de la plaie l’épine qui la déchirait. Il pousse la bonté jusqu’à nous le dire ; il ne veut pas que, dans la peine, nous puissions nous égarer en cherchant au hasard des consolations impossibles ; il nous prévient, et, dans son Évangile, il nous dit : « Ce ne sont pas les heureux que j’appelle, ce ne sont pas ceux auxquels la fortune sourit, ce sont ceux qui souffrent, ceux qui sont chargés ; qu’ils viennent tous à moi et je les soulagerai ! » Réfléchissons un instant à cette douce promesse, et efforçons-nous de la graver dans notre esprit.

IIème POINT

A. Si Notre-Seigneur va de préférence à ceux qui souffrent, il appelle cependant tous les hommes et dit à tous qu’il est doux et humble de cœur. Sa douceur attire les grands et les petits, les puissants et les faibles, les riches et les pauvres, et son humilité est une perpétuelle leçon à notre adresse.

B. Demandons en ce jour au Sacré-Cœur de Jésus de nous donner la douceur qui attire et l’humilité qui plaît tant à Dieu. Unissons-nous par la pensée aux solennités de Montmartre, consacrons-nous de nouveau avec nos parents et notre pays au Cœur-Sacré de Jésus, et demandons-lui de raviver en nous la foi, l’espérance et la charité qui conduisent et unissent à Dieu.

Résolution

Réciter aujourd’hui les litanies du Sacré-Cœur de Jésus. (page 2527 du Missel – voir en bas de l’article)

Méditations par le Père Roger Des Fourniels, d’après Saint Thomas D’Aquin et Saint Augustin – 28 Octobre 1913

Le Protestantisme au XVIe et le Jansénisme au XVIIe siècle avaient cherché à défigurer l’un des dogmes essentiels au christianisme, qui est l’amour de Dieu envers tous les hommes. — Il fallait que l’Esprit d’amour, qui dirige l’Église, trouvât un moyen nouveau de s’opposer à l’hérésie envahissante, afin que l’Épouse du Christ, loin de voir diminuer son amour envers Jésus le sentît croître toujours davantage. C’est dans le culte catholique, cette règle si sûre de notre foi, qu’eut lieu cette manifestation par l’institution de la fête du Sacré-Cœur. L’office de ce jour montre « la progression triomphale du culte du Sacré-Cœur au cours des siècles. Dès les premiers temps les Pères, les Docteurs et les Saints ont célébré l’amour de notre Rédempteur et on dit que la plaie faite dans le côté du Christ était la source cachée de toutes les grâces. Au Moyen-Age les âmes contemplatives prirent l’habitude de pénétrer par cette plaie du Sauveur jusque dans son Cœur, blessé par amour pour les hommes » (2e Noct.) . S. Bonaventure parle dans ce sens : « Ton côté a été ouvert pour que nous puissions y entrer. Ton Cœur a été blessé pour que nous puissions y demeurer à l’abri des agitations du monde » (3e Noct.) .

Les deux vierges bénédictines Sainte Gertrude et Sainte Mechtilde, au XIIIe siècle, eurent une vision très nette de toute la grandeur de la dévotion au Sacré-Cœur. Saint Jean l’Évangéliste apparaissant à la première lui annonça que « le langage des bienheureux battements du Cœur de Jésus qu’il avait entendus, lorsqu’il reposait sur sa poitrine, était réservé pour les derniers temps, alors que le monde vieilli et refroidi dans l’amour divin devrait se réchauffer à la révélation de ces mystères » (1). Ce Cœur, disent ces deux Saintes, est un autel sur lequel le Christ s’offre au Père en hostie parfaite et pleinement agréée. C’est un encensoir d’or d’où s’élèvent vers le Père autant de filets de fumée d’encens qu’il y a de genres d’hommes pour qui le Christ a souffert. En ce Cœur les louanges et les actions de grâces que nous rendons à Dieu et toutes les bonnes œuvres que nous faisons, sont ennoblies et deviennent agréables au Père. — Mais pour rendre ce culte public et officiel, la Providence suscita d’abord Saint Jean Eudes qui composa dès 1670 un office et une messe du Sacré-Cœur pour la Congrégation dite des Eudistes. Puis il choisit une des filles spirituelles de Saint François de Sales, Sainte Marguerite-Marie Alacoque, à laquelle Jésus montra son Cœur, à Paray-le-Monial, le 16 juin 1675, dimanche de la Fête-Dieu, et lui demanda de faire établir une fête du Sacré-Cœur le Vendredi qui suit l’Octave du Saint-Sacrement. Enfin Dieu employa, pour propager cette dévotion, le saint religieux Claude de la Colombière de la Compagnie de Jésus « qui, tout entier, hérita de son zèle à propager la dévotion au Sacré-Cœur » (2).

En 1765, Clément XIII approuva la fête et l’office du Sacré-Cœur, et en 1856 Pie IX l’étendit à l’Église universelle. En 1929 Pie XI fit une nouvelle Messe et un nouvel Office du Sacré-Cœur, et il y ajouta une Octave privilégiée. Venant après toutes les fêtes du Christ, la solennité du Sacré-Cœur les complète en les condensant toutes en un unique objet qui matériellement est le Cœur de chair d’un Dieu et qui formellement est l’immense charité dont ce Cœur est le symbole. Cette fête ne se rapporte donc pas à un mystère particulier de la vie du Sauveur, mais les embrasse tous (3). C’est la fête de l’amour de Dieu envers les hommes, amour qui fait que pour tous Jésus est descendu sur terre par son Incarnation (Off.) , que pour tous il est monté sur la croix pour notre Rédemption (Év. 2 e Ant. Vêpres) , et que pour tous il descend chaque jour sur nos autels par la Transsubstantiation, afin de nous y appliquer les fruits de sa mort sur le Golgotha (Com.) . — Ces trois mystères nous manifestent plus spécialement la charité divine de Jésus au cours des siècles (Intr.). C’est « son amour qui le contraignit à revêtir un corps mortel » (Hymne des Mat.) . C’est son amour qui voulut que ce Cœur fût transpercé sur la croix (Invitatoire et Évangile) , afin qu’il en découlât, en torrents de miséricorde et de grâces (Préf.) où nous allons puiser avec joie (Verset des Vêpres), une eau qui dans le Baptême nous purifie de nos péchés (Off. de l’Oct.) et du sang qui dans l’Eucharistie nourrit nos âmes (Com.). Et comme l’Eucharistie est le prolongement de l’Incarnation et la continuation du Calvaire, c’est immédiatement après l’Octave du Saint Sacrement que Jésus demanda que fût placée cette fête. Jésus s’est incarné et est mort en esprit de réparation, ces manifestations de l’amour du Christ nous portent donc à réparer aussi avec Jésus, et cela d’autant plus qu’elles font ressortir davantage l’ingratitude des hommes qui n’y correspondent souvent que par la froideur et l’indifférence. Ce caractère de réparation comporte la détestation et l’expiation de tous les péchés, qui sont la cause actuellement posée de l’agonie que le Cœur de Jésus ressentit il y a deux mille ans. S’il prévit alors nos fautes, il connut aussi par anticipation notre communion à ses souffrances et cela le consola au milieu de ses peines (Off.). Il vit surtout les saintes Messes et les saintes Communions où nous nous faisons tous les jours hosties avec la grande Hostie en offrant à Dieu, dans les mêmes dispositions que le Sacré-Cœur en tous les actes de sa vie, au Calvaire et maintenant dans le ciel, toutes nos peines et toutes nos souffrances acceptées avec générosité. Cette participation à la vie eucharistique de Jésus est dès lors le grand moyen de réparer avec lui, et d’entrer pleinement dans l’esprit de la fête du Sacré-Cœur ainsi que Pie XI le développe explicitement dans son Encyclique Miserentíssimus (2 e Noct. de l’Octave) et dans l’Acte de réparation au Sacré Cœur de Jésus qu’on doit lire en ce jour devant le Saint Sacrement exposé ( v. p. [148]).

(1) Le Héraut de l’Amour divin, Liv. IV, c. 4. — (2). Année Liturgique de D. Guéranger : La Fête du Sacré-Cœur de Jésus. – (3) Il y aurait intérêt, pour rendre la dévotion au Sacré-Cœur plus conforme à la liturgie et lui donner plus de vie, à considérer l’amour de Jésus et son Cœur dans les différents mystères que célèbre l’Église au cours du Cycle. Ainsi l’objet formel (amour) et l’objet matériel (Cœur) de cette dévotion varieraient chaque mois. À Noël ce serait le Cœur du petit enfant de la Crèche avec l’amour qu’a montré Jésus dans les mystères de son enfance, pendant le Carême ce serait le Cœur de Jésus missionnaire avec l’amour qu’il a montré dans sa vie d’apostolat etc…

Lecture de l’Épître du B. Ap. Paul aux Éphésiens

Mes frères, à moi, le plus petit de tous les saints, a été accordée cette grâce d’annoncer parmi les Gentils les richesses incommensurables du Christ ; et de mettre en lumière devant tous quelle est l’économie du mystère caché dès l’origine des siècles en Dieu, qui a créé toutes choses ; afin que les principautés et les puissances, dans les cieux, connaissent par l’Église la sagesse infiniment variée de Dieu, selon le dessein éternel qu’il a formé en Jésus-Christ Notre-Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher (de Dieu) avec confiance, par la foi en Lui. À cause de cela je fléchis les genoux devant le Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ, duquel toute famille dans les cieux et sur la terre tire son nom, pour qu’il vous donne, selon les richesses de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur : que le Christ habite par la foi dans vos cœurs, afin qu’étant enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre avec tous les saints, quelle est la largeur et la longueur, et la hauteur et la profondeur et connaître l’amour du Christ, qui surpasse toute connaissance, de sorte que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu.

✝️ Suite du S. Évangile s. S.Jean

En ce temps-là comme c’était la préparation de la Pâque, de peur que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, car ce jour de sabbat était solennel, les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes des suppliciés, et qu’on les enlevât. Les soldats vinrent donc et rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui avait été crucifié avec lui. Étant ensuite venus à Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes ; mais un des soldats lui ouvrit le côté avec une lance et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui l’a vu en a rendu témoignage, et son témoignage est véridique. Et il sait qu’il est vrai, afin que, vous aussi, vous croyiez. Car ces choses ont été faites afin que l’Écriture fût accomplie : Vous ne briserez aucun de ses os. Et ailleurs, l’Écriture dit encore : Ils contempleront celui qu’ils ont percé.

Litanies du Sacré-Cœur
Approuvées par Léon XIII en 1899. — (On ne doit pas doubler les cinq premières invocations).

Seigneur, ayez pitié !
Jésus-Christ, ayez pitié !
Seigneur, ayez pitié !
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père des cieux, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, Fils du Père éternel, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, formé par le Saint-Esprit dans le sein de la Vierge mère, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, uni substantiellement au Verbe de Dieu, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, d’une infinie majesté, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, temple saint de Dieu, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, tabernacle du Très-Haut, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, maison de Dieu et porte du ciel, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, fournaise ardente de charité, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, sanctuaire de la justice et de l'amour, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, plein d’amour et de bonté, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, abîme de toutes les vertus, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, très digne de toutes louanges, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, roi et centre de tous les cœurs, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, en qui se trouvent tous les trésors de la sagesse et de la science, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, en qui réside toute la plénitude de la divinité, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, objet des complaisances du Père, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, dont la plénitudes se répand sur nous tous, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, le désiré des collines éternelles, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, patient et très miséricordieux, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, libéral pour tous ceux qui vous invoquent, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, source de vie et de sainteté, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, propitiation de tous nos péchés, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, rassasié d’opprobres, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, broyé à cause de nos crimes, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, obéissant jusqu'à la mort, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, percé par la lance, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, source de toute consolation, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, notre vie et notre résurrection, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, notre paix et notre réconciliation, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, victime des pécheurs, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, salut de ceux qui espèrent en vous,ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, espérance de ceux qui meurent en vous, ayez pitié de nous.
Cœur de Jésus, délices de tous les saints, ayez pitié de nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.
℣. Jésus, doux et humble de cœur.
℟. Rendez notre cœur semblable au vôtre.


Oraison. — Ô Dieu, qui dans le Cœur de Votre Fils, blessé par nos péchés, daignez nous prodiguer les trésors infinis de son amour ; faites, nous vous en supplions, qu’en Lui rendant l’hommage de notre dévotion et de notre piété nous remplissions aussi dignement envers Lui le devoir de la réparation. Par le même Christ Notre-Seigneur.

Acte de Réparation au Sacré-Cœur de Jésus.
qu’on doit lire en ce jour devant le Saint Sacrement exposé

Très doux Jésus, Vous avez répandu sur les hommes les bienfaits de votre charité, et leur ingratitude n’y répond que par l’oubli, le délaissement, le mépris. Nous voici donc prosternés devant votre autel, animés du désir de réparer, par un hommage spécial, leur coupable indifférence et les outrages dont, de toutes parts, ils accablent votre Cœur très aimant.
Cependant, nous souvenant que nous-mêmes, nous nous sommes, dans le passé, rendus coupables d’une si indigne conduite, et pénétrés d’une profonde douleur, nous implorons d’abord pour nous-mêmes votre miséricorde. Nous sommes prêts à réparer, par une expiation volontaire, les fautes que nous avons commises, tout prêts aussi à expier pour ceux qui, égarés hors de la voie du salut, s’obstinent dans leur infidélité, refusant de Vous suivre, Vous leur Pasteur et leur Chef, ou secouant le joug si doux de votre loi, foulant aux pieds les promesses de leur baptême.
Nous voudrions expier pour tant de fautes lamentables, réparer pour chacune d’elles : désordres de la conduite, indécence des modes, scandales corrupteurs des âmes innocentes, profanation des dimanches et des fêtes, blasphèmes exécrables contre Vous et contre vos Saints, insultes à votre Vicaire et à vos prêtres, abandon et violations odieusement sacrilèges du divin sacrement de votre amour, péchés publics enfin des nations qui se révoltent contre les droits et l’autorité de votre Église.
Que ne pouvons-nous effacer de notre propre sang tant d’offenses ! Du moins, pour réparer votre honneur outragé, nous Vous présentons cette même satisfaction que Vous avez offerte à votre Père sur la Croix et dont Vous renouvelez l’offrande, chaque jour, sur l’autel ; nous Vous la présentons, accompagnée de toutes les satisfactions de la Très Sainte Vierge votre Mère, des Saints, des chrétiens fidèles. Nous Vous promettons, de tout notre cœur, autant qu’il dépend de nous et avec le secours de votre grâce, de réparer nos fautes passées, celles de notre prochain, l’indifférence à l’égard d’un si grand amour, par la fermeté de notre foi, la pureté de notre vie, la docilité parfaite aux préceptes de l’Évangile, à celui surtout de la charité. Nous Vous promettons aussi de faire tous nos efforts pour Vous épargner de nouvelles offenses et pour entraîner à votre suite le plus d’âmes possible.
Agréez, nous Vous en supplions, ô très bon Jésus, par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie Réparatrice, cet hommage spontané d’expiation ; gardez-nous, jusqu’à la mort, inébranlablement fidèles à notre devoir et à votre service, accordez-nous ce don précieux de la persévérance qui nous conduise tous enfin à la patrie, où avec le Père et le Saint-Esprit, Vous régnez, Dieu, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Acte de consécration du genre humain au Sacré-Cœur de Jésus.
(Léon XIII, 11 juin 1899 ; modifié par Pie XI, 17 oct., 1928)

Très doux Jésus, Rédempteur du genre humain, jetez un regard sur nous, qui sommes humblement prosternés devant votre autel. Nous sommes à vous, nous voulons être à vous ; et afin de pouvoir vous être plus fermement unis, voici qu’en ce jour, chacun de nous se consacre spontanément à votre Sacré-Cœur.
Beaucoup ne vous ont jamais connu ; beaucoup ont méprisé vos commandements et vous ont renié. Miséricordieux Jésus, ayez pitié des uns et des autres, et ramenez-les tous à votre Sacré-Cœur.
Seigneur, soyez le Roi, non seulement des fidèles qui ne se sont jamais éloignés de vous, mais aussi des enfants prodigues qui vous ont abandonné ; faites qu’ils rentrent bientôt dans la maison paternelle, pour qu’ils ne périssent pas de misère et de faim.
Soyez le Roi de ceux qui vivent dans l’erreur ou que la discorde a séparés de Vous ; ramenez-les au port de la vérité et à l’unité de la foi, afin que bientôt il n’y ait plus qu’un seul troupeau et qu’un seul pasteur.
Soyez enfin le Roi de tous ceux qui sont encore égarés dans les ténèbres de l’idolâtrie ou de l’Islamisme, et ne refusez pas de les attirer tous à la lumière de votre royaume.
Regardez enfin avec miséricorde les enfants de ce peuple qui fut jadis votre préféré ; que sur eux aussi descende, mais aujourd’hui en baptême de vie et de rédemption, le Sang qu’autrefois ils appelaient sur leurs têtes.
Accordez, Seigneur, à votre Église, une liberté sûre et sans entraves ; accordez à tous les peuples l’ordre et la paix ; faites que, d’un pôle du monde à l’autre, une seule voix retentisse : « Loué soit le divin Cœur qui nous a acquis le salut, à lui gloire et honneur dans tous les siècles. » Ainsi soit-il.

Consécration au Sacré-Cœur
composée par Sainte Marguerite-Marie
(300 jours d’indulg. applicables aux âmes du Purgatoire) Léon XIII, 1 er juin 1897

Je, N..., donne et consacre au Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ ma personne et ma vie, mes actions, peines et souffrances, pour ne plus vouloir me servir d’aucune partie de mon être que pour l’honorer, aimer et glorifier.
C’est ici ma volonté irrévocable que d’être toute à Lui et faire tout pour son amour en renonçant de tout mon cœur à tout ce qui Lui pourrait déplaire.
Je vous prends donc, ô Sacré-Cœur, pour l’unique objet de mon amour, le protecteur de ma vie, l’assurance de mon salut, le remède de ma fragilité et de mon inconstance, le réparateur de tous les défauts de ma vie, et mon asile assuré à l’heure de ma mort.
Soyez donc, ô Cœur de Bonté ! ma justification envers Dieu votre Père, et détournez de moi les traits de sa juste colère. Ô cœur d’amour ! je mets toute ma confiance en vous, car je crains tout de ma malice et de ma faiblesse, mais j’espère tout de votre bonté !
Consumez donc en moi tout ce qui peut vous déplaire ou résister ! que votre pur amour vous imprime si avant dans mon cœur que jamais je ne vous puisse oublier, ni être séparé de vous que je conjure par toutes vos bontés, que mon nom soit écrit en vous, puisque je veux faire consister tout mon bonheur et toute ma gloire à vivre et à mourir en qualité de votre esclave.

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Ô Dieu, crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé!
Psaume 51:12
Panier

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