L'occultisme autrefois et aujourd'hui - partie 3

L’occultisme autrefois et aujourd’hui – partie 3

Par Louis Dasté, licencié ès sciences, ingénieur.
Août 1898.

Religions et Initiations antiques

I – Les Mystères (fin)

Selon le F.:. Clavel :

Les chefs de l’initiation druidique, qui s’appelaient drottes dans la Scandinavie et druides dans les Gaules, étaient divisés en trois classes : les vacies, dépositaires des dogmes secrets… prêtres et juges ; les bardes qui chantaient les hymnes dans les cérémonies du culte et célébraient.. les héros; les eubages qui présidaient au gouvernement civil…

Comme en Égypte, les druides associaient au sacerdoce, par une initiation, les sujets qui leur paraissaient aptes… Aucun livre, aucune tradition écrite… les druides auraient craint qu’un œil profane ne pénétrât le secret de leurs mystères. Tout ce qu’on sait de leurs cérémonies secrètes, c’est qu’on y voyait figurer un autel triangulaire, un coffret mystérieux et l’épée de Belen, leur dieu-soleil (1).

(1) C’est Clavel qui a souligné ces trois mots, sans doute en raison du caractère maçonnique qu’il croyait leur reconnaître!

Un autre caractère, occultiste et magique, doit aussi être attribué au druidisme. Dans les Hauts Phénomènes de La Magie (1864), Gougenot des Monseaux, l’éminent écrivain catholique, expose des vues fort curieuses sur Le culte universellement rendu dans l’ancien monde au Dieu-Nature figuré tantôt par le Soleil, tantôt par le (illisible) tantôt par le Serpent, ainsi que sur le rôle du serpent chez les Druides. « Je suis un druide, je suis un prophète, je suis un serpent, je suis un architecte, répètent à l’envi ces pontifes. » (From Taliessin, etc. Aryheolog. societv of the antiquaries of London, vol. XXV)- Au sujet du serpent chez les druides, cf l’opéra mystique et celtique « Fervaal» récemment représenté à Paris : c’est une déesse-serpent qui y est donnée comme l’aïeule du Héros.

L’établissement des Romains dans les Gaules et dans l’île de Bretagne amena l’anéantissement de la religion druidique dans ces contrées. Elle se réfugia ou plutôt elle se conserva dans toute sa vigueur en Germanie et en Scandinavie. On l’y voit encore florissante vers le douzième siècle. L’Edda, livre sacré des Scandinaves,fournit de précieux renseignements sur l’Initiation. L’Edda commence par un Chant qui a pour titre les prestiges de Har et qui contient évidemment une description des cérémonies usitées pour la réception d’un profane. Le récipiendaire se nomme Gylfe, c’est-à-dire Loup ou initié. (Hist. Pittor de la F.:.-M. .:. )

Rappelons à ce propos que le masque à tête de chacal était un des signes de l’Initiation égyptienne. (Le Loup se retrouve aussi dans les Eddas interprétées par Richard Wagner, pour lequel la Race des Dieux — ou des amis des Dieux — est celle des Velses, fils de Loup le vaillant).
Nous avons là encore un argument à l’appui de la thèse d’une doctrine initiatique commune à tous les collèges sacerdotaux de l’ancien monde, où les masques et fantômes à têtes de chacal, de chien, de loup jouent un rôle, toujours le même, au milieu de pratiques variant fort peu.

Le F.:. Ragon prétend — d’après Denis l’Africain, dit-il, — que les druides de la Bretagne, qui tenaient leur religion d’Égypte, célébraient les orgies de Bacchus. (Cours philosoph.). Dans son Orthodoxie Maçon.:. , il donne sur les druides des détails bien étranges ; malgré le respect que nous professons pour toute opinion sérieusement soutenue, nous sommes obligés de nous demander dans quels fantaisistes bouquins le grand érudit maçon est allé puiser des renseignements de cette nature :

Nous avons constaté, dans le premier volume, l’anéantissement dans le monde des anciens mystères initiatiques, avec la ruine d’Alésia (Alise Sainte-Reine), grande ville de la Gaule celtique, la Thèbes des Celtes. tombeau de l’initiation du culte druidique et de la liberté gauloise. César, en barbare digne de Rome, avait accompli la destruction des mystères anciens par le sac des temples et des collèges initiatiques et par le massacre des initiés et des druides. Rome restait, maïs elle ne posséda jamais que les petits mystères, cette ombre de la science secrète ; la grande initiation était éteinte. (Orthod. Maç.)

Observons tout d’abord que les rêveries du F.:. Ragon sont en contradiction absolue avec les dires du F.:. Clavel. Comment les anciens mystères ne subsistaient-ils plus qu’en Gaule au temps de César ? Comment ses massacres en Gaule auraient-ils détruit toute Initiation, alors qu’il y avait aussi des Druides en Grande-Bretagne, et que les Drottes, leurs cousins germains, pontifiaient de leur côté en Germanie et en Scandinavie ?

Les hypothèses du F.:. Ragon touchant l’énorme importance de l’Initiation druidique, n’ont d’autre valeur que celle que des illuminés, archi-fidéistes, veulent bien attribuer à des songe-creux… Comme d’ailleurs les druides n’écrivaient pas, et n’ont par suite pas légué une ligne à la postérité, les faiseurs de romans pseudo-historiques ont la carrière libre devant eux ! Aussi la légende sur l’Initiation druidique est-elle l’un des thèmes sur lesquels les occultistes modernes ont forgé les variations les plus échevelées et les plus mirobolantes!

Il est bon de dire un mot en passant du peu de sérieux que présentent ces histoires, et d’exposer ce que l’état actuel de la science permet d’affirmer de façon positive au sujet du druidisme, — si l’on n’accepte pas a priori comme paroles d’Évangile les données historiques (?) obtenues par Fabre d’Olivet dans ses visions astrales (1). Avouons humblement que ces données historiques nous paraissent être à la véritable Histoire ce que sont à la Poésie les vers de treize pieds et plus, dictés à d’infortunés médiums par des Victor Hugo d’outre-tombe et d’occasion.

(1) Selon le Dr Papus (Trails élém.de Science occulte, Channel, 1898), l’histoire de la Race blanche en général et des Celtes, des druides en particulier aurait été révélée dans l’Astral à Fabre d’Olivet de la façon la plus complète et la plus lumineuse. Voilà ce qu’il faut croire pour être un occultiste de la bonne école.

Quel est donc au juste le système religieux qui prévalut dans la Gaule avant la conquête romaine? Voilà ce qu’il est difficile de préciser en l’absence de monuments écrits. D’abord les anciens Gaulois n’ont pas laissé une syllabe concernant leurs croyances et leur culte. Les poésies des bardes kymris de la Grande-Bretagne, les Triades par exemple, sont beaucoup trop récentes et l’on s’étonne à bon droit que des critiques français aient accordé tant de confiance à des productions qui ne remontent pas au delà du moyen âge. On ne remplirait pas plus de six pages en réunissant tout ce qu’ont écrit sur l’ancienne religion des Gaulois, César, Diodore de Sicile, Pomponius Méla, Strabon, Pline le Naturaliste et Lucain. Ainsi ne peut-on qu’être surpris de voir quel enthousiasme naïf le druidisme, si peu connu, a rencontré chez quelques écrivains modernes qui prennent sans doute le paradoxe pour l’originalité. Le mot de Tacite restera toujours vrai : omne ignotum pro magnifico est… Il n’aurait manqué (nous dit-on) au druidisme pour être une religion à peu près parfaite que l’esprit de charité. (Mgr FreppeL, Saint Irénée)

Or, la réalité est beaucoup moins belle ! En réalité,l’antiquité n’a qu’une voix sur le despotisme sans frein qu’exerçait autour d’elle cette classe d’hommes (les druides) dépositaires de tout savoir, auteurs où interprètes de toute loi tant divine qu’humaine ; rien n’échappait à leurs regards ; cérémonies, sacrifices, culte public et dévotions privées, ils réglaient toutes choses avec une autorité qui ne trouvait ni résistance ni limites. (FREPPEL, loc. cit.)

Il sied bien après cela aux antichrétiens, admirateurs des druides, de plaindre les infortunés habitants du Paraguay, tant martyrisés, à les croire, par les missionnaires! Et les sacrifices humains, chez les Druides!

Sans nul doute, tous les cultes de l’antiquité païenne consacraient plus ou moins ces boucheries d’hommes que le christianisme seul a pu abolir sans retour; j’ajouterai même qu’au fond de cette monstrueuse erreur on retrouve une grande doctrine altérée et travestie, celle de la nécessité d’une effusion de sang humain pour apaiser la justice divine; mais nulle part l’abus de cette croyance n’a produit de plus déplorables conséquences que chez les anciens Gaulois. A défaut de criminels, dit César, les druides sacrifient des innocents. Ce sont des centaines d’hommes qu’on enferme dans un colosse d’osier et qui disparaissent sous des torrents de flamme et de fumée. Aussi les Romains eux-mêmes, si peu scrupuleux d’ailleurs sur le respect de la vie humaine, restaient-ils stupéfaits devant ces tueries d’hommes accomplies au nom de la religion. Le druidisme semblait inhumain même à Tibère et à Claude, à ces despotes sans pudeur qui se faisaient un jeu de la vie de leurs semblables. Et les fêtes sanguinaires que célébraient les druidesses de l’Ile de Léna ; et ce monde hideux de divination qui consistait à tirer des pronostics de la pose que prenait la victime en tombant, des convulsions de ses membres, de l’abondance et de la couleur de son sang! (Freppel)

A la lueur de l’Histoire, la vraie, écrite par les contemporains de César, le druidisme n’était donc pas chose si admirable! Ragon eût bien dû rengainer ses jérémiades au sujet de l’extinction de l’Initiation druidique, et les occultistes modernes feraient bien de mettre une sourdine à leur lyrisme au sujet des druides, leurs grands ancêtres, dont ils ont tort de se montrer si fiers!

Nous venons de voir dans cette longue analyse de Christian, Clavel, Ragon et Sainte-Croix, surtout les côtés initiatiques et ésotériques des Religions et des Mystères païens. Plus n’est besoin d’insister sur le rôle exorbitant qu’y joue l’exhibition de certains accessoires du culte, accessoires ultra-naturalistes! — Ce ne sont, à en croire les petits neveux des Anciens Initiés, les occultistes de toute catégorie, que de purs Symboles ! Honni soit qui mal y pense, semblent-ils dire, en s’indignant contre les chrétiens assez osés pour s’élever — à l’exemple d’ailleurs de tous les Pères de l’Église contre la singulière nature de ces religieuses figurations, vénérée dans tous les Mystères anciens!

Soit! ces symboles sont dépourvus de toute immoralité! — Eh bien, nous verrons avec le respect dû à des lecteurs chrétiens, comment le peuple, simpliste et fruste, les interprétait dans la pratique, ces symboles augustes, ces symboles sacro-saints!

Si donc nous abordons maintenant dans les Rites mystérieux de l’Antiquité leurs côtés magiques, licencieux et sanguinaires, néfastes à tous égards, la vérité de notre thèse ressortira d’elle-même, à la vue de quelques documents.

II – Magie, cruauté, corruption

En Égypte, dit M. Maspero, la sorcellerie faisait partie de la vie courante; la magie était une science, et le magicien un savant des plus estimés. Les grands eux-mêmes, le prince Satni-Khâ-em-Ouas et son frère, sont adeptes des sciences surnaturelles. Parmi les personnages des contes égyptiens (1), la plupart sont des sorciers amateurs ou de profession.

L’idée de toutes les formules magiques égyptiennes est l’assimilation de celui qui les prononce aux dieux, assimilation que produit la vertu des paroles de l’enchantement et qui met l’homme à l’abri du danger. Aussi généralement la formule ne consiste pas dans une invocation à la puissance divine, mais dans le fait de proclamer qu’on est tel on tel Dieu, qu’on le devient par l’opération théurgique (2); et quand l’homme qui répète l’incantation appelle à son secours quelques personnages du panthéon, c’est comme l’un d’eux qui a droit à l’aide de ses compagnons de divinité. Ceci est très nettement établi dans les formules du célèbre papyrus magique Harris, objet des études de M. Chabas, manuscrit de l’époque de la dix-neuvième dynastie, qui est peut-être un fragment du recueil de magie dont on attribuait la composition au dieu Tahout (Thot-Hermès), le comptant ainsi dans la collection des livres hermétiques.

(1) Et les contes, les romans d’un peuple ne sont-ils pas le plus fidèle miroir des pensées et des préoccupations maîtresses de ce peuple? (N. du R.)
(2) L’opérateur semble devenir ici un véritable médium à incarnations comme disent les spirites d’aujourd’hui; il serait donc possédé par les esprits divins dont il prétend prendre les pouvoirs avec le nom mystique. (N. du R.)

Ce qui donnait à la magie égyptienne un caractère tout à fait à part, c’est d’abord l’absence de développement démonologique ;.… sur la terre, ce sont uniquement les fléaux naturels. qui avec des âmes de damnés revenant comme vampires, servent d’instruments à la puissance du dieu du mal (1). Chez les autres peuples, la puissance magique ne commande qu’aux esprits secondaires et n’a d’action coercitive que sur les démons mauvais. Mais envers les dieux, on ne s’adresse que par voie de prières et de supplications.

En Égypte, il en est autrement. Aussi les écrivains alexandrins nous disent-ils que les Égyptiens prétendaient contraindre les dieux par leurs évocations d’obéir à leurs désirs et de se manifester à leurs yeux. Appelé par son nom véritable, le dieu ne pouvait résister…

Dans chaque talisman, la formule magique qui le consacrait, enfermait ainsi quelque chose de la toute-puissance divine. (Français LENORMANT, membre de l’institut, Hist, anc. de l’Orient, 1884, t. III)

La gnose où la connaissance des noms divins (dit M. Birch}, dans leur sens extérieur, et dans leur sens ésotérique, était en fait le grand mystère religieux ou l’initiation chez les Égyptiens.

Les formules du papyrus Harris sont remplies d’allusions à cette importance magique du nom des dieux.

(1) A ce point de vue, on peut dire que les spirites modernes procèdent des doctrines égyptiennes, tandis que nos occultistes proprement dits se rapprochent plutôt des magiciens de Chaldée, par leurs classifications des Habitants de l’Astral (N.du R)

Les formules magiques (déposées dans les tombeaux égyptiens) tendent à empêcher que le corps, pendant que l’âme en est séparée, ne devienne la proie de l’esprit de quelque méchant qui y pénètre, l’anime et le fasse relever à l’état de vampire. Car dans la croyance des Égyptiens, les esprits possesseurs et les spectres qui effrayaient les vivants étaient des âmes de damnés revenant sur la terre.

La Chaldée est la patrie de la magie et des sciences occultes, aussi bien que celle de l’astrologie et des sciences exactes. C’est des bords du Tigre et de l’Euphrate, plus encore que de ceux du Nil, que la magie s’est répandue dans le monde occidental. (François Lenormant, loc. cit., t. V)

La magie des Assyro-Chaldéens repose sur la croyance à d’innombrables esprits répandus en tous lieux dans la nature, dirigeant et animant tous les êtres de la création. Tous les éléments en sont remplis, l’air, le feu, la terre et l’eau; rien n’existe sans eux.

Il y a des esprits bons par essence et d’autres mauvais également par nature… Il faut un secours à l’homme contre les attaques des mauvais esprits, contre les fléaux et les maladies qu’ils déchaînent sur lui. Ce secours, c’est dans les incantations.. dont les prêtres magiciens ont le secret, c’est dans leurs rites et leurs talismans qu’il le trouve… (Idem.)

Dans l’armée du bien comme dans celle du mal, on distingue des catégories de démons hiérarchisés. Dans les textes, on mentionne le ekim, le telal « guerrier », le maskin ou « tendeur d’embuches », le alal « destructeur », le labartu, le labassu, le ahharu, sortes de fantômes et de vampires. Il y a aussi les alapi ou taureaux ailés, et les nirgalli ou lions ailés… (Idem.)

Un document des plus curieux traduit par Lenormant, est divisé en deux parties : la première que le prêtre-magicien récitait sur le malade est écrite dans la langue liturgique anté-assyrienne, le suméro-accadien (1), qui avait cessé d’être un idiome parlé, était devenu inintelligible pour le vulgaire et dont la connaissance était un des principaux objets de l’enseignement dans les écoles sacerdotales (2) (Voir Lenor. loc. cit.)

(1) Le snméro-accadien est la langue (non-sémitique) des Kasdim ou Chaldéens proprement dits, des Sumers et des Akkads, peuples touraniens qui furent les premiers civilisateurs de la Babylonie, et qui maintinrent leur suprématie intellectuelle, après la conquête sémitique, dans les collèges sacerdotaux de la Chaldée jusqu’à Cyrus. (Voir Oppent, bullelin archéologique, 1854, et Fr Lenormant,loc.cit.,t. IV)

(2) Observons ici qu’en Égypte au contraire, la langue était une, et que nulle part, absolument nulle part, on ne trouve trace de cette fameuse langue liturgique des arrières-temples égyptiens qui, selon Fabre d’Olivet, était la langue hébraïque.Il s’agit là sans doute de l’un de ces mirages errants chers aux occultistes modernes! Certes, si leur prétendue théologie est toute faite de mirages, on peut dire que leur science. leur gnose est pour la plus grande part construite avec des nuées !

Dans la seconde partie que le malade prononçait lui-même en accomplissant un certain nombre d’actes rituels, c’est la langue usuelle, l’assyrien, qui est employée.

Les livres sacrés des Chaldéens parlent fréquemment des sorciers et de leurs pratiques de magie noire. Le sorcier déchaîne les démons contre celui à qui il veut nuire, il provoque la possession; il envoie la maladie. Ils parlent aussi de l’enchantement incorporé dans le philtre, de la lèvre qui prononce « l’enchantement ». L’une de leurs principales pratiques est l’envoûtement ou l’ensorcellement… (Lenormant, Hist. anc.,t. V)

Les sortilèges, les divinations, les incantations se retrouvent, avec tout l’attirail magique, chez toutes les autres nations de l’antiquité, et nous pourrions multiplier indéfiniment les citations et les exemples. Mais il est temps de passer maintenant à l’une des caractéristiques les plus frappantes des cultes anciens, je veux dire aux IGNOMINIES, AUX ABOMINATIONS de toute nature qui les souillaient tout en faisant corps avec les doctrines ésotériques professées au fond des sanctuaires, et que nous allons indiquer avec toute la réserve nécessaire.

(A suivre)

F.:. : signifie Frère Franc-Maçon

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C’est l’Eternel, votre Dieu, que vous suivrez et c’est lui que vous craindrez. Ce sont ses commandements que vous respecterez, c’est à lui que vous obéirez, c’est lui que vous servirez et c’est à lui que vous vous attacherez.
Deutéronome 13:5

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